La harpe seule plaque des accords répétés, comme un cymbalum hongrois ou une lyre. Très attaché aux musiques populaires, Bartók débute son concerto sur un air champêtre.
Puis, le violon entre sur un solo expressif, comme improvisé. Écoute bien, cette façon de jouer n’est pas classique mais ressemble à la musique tzigane. Une musique que Bartók a pu entendre en Hongrie et en Roumanie.
Par ses arpèges et ses gammes échevelées, le compositeur pousse le soliste aux limites de la virtuosité comme s’il voulait rendre hommage aux violonistes populaires de son pays natal.
Bartók nous emporte !